Avec le recul, comment définiriez-vous la gestion de la crise sanitaire au sein de votre groupe ?
Jean-Christophe Romersi : Je tiens avant tout à souligner l’engagement exceptionnel de nos équipes. Nous avons pu compter sur leur remarquable mobilisation et sur leur créativité pour réinventer le quotidien. Notre rôle a donc consisté à leur fournir, au fur-et-à-mesure de l’avancée de nos connaissances, les meilleures conditions de travail possibles, à les soutenir et les accompagner. Quotidiennement, nous faisions remonter des informations du terrain, afin de généraliser les bonnes idées, mais aussi d’assister ceux qui le demandaient. Nous avons tout d’abord voulu les sécuriser et avons anticipé sur la fourniture des EPI. Nous avons activé une cellule de soutien psychologique et des astreintes médicales téléphoniques, aussi bien pour assister la prise en charge des résidents la nuit que pour répondre aux questionnements des salariés. Côté organisationnel, nous avons créé des cellules de crise régionales composées de médecins, de qualiticiens, et une cellule d’hygiène opérationnelle, qui ont notamment accompagné les établissements dans le déploiement des protocoles.
Jean-Christophe Romersi : Je tiens avant tout à souligner l’engagement exceptionnel de nos équipes. Nous avons pu compter sur leur remarquable mobilisation et sur leur créativité pour réinventer le quotidien. Notre rôle a donc consisté à leur fournir, au fur-et-à-mesure de l’avancée de nos connaissances, les meilleures conditions de travail possibles, à les soutenir et les accompagner. Quotidiennement, nous faisions remonter des informations du terrain, afin de généraliser les bonnes idées, mais aussi d’assister ceux qui le demandaient. Nous avons tout d’abord voulu les sécuriser et avons anticipé sur la fourniture des EPI. Nous avons activé une cellule de soutien psychologique et des astreintes médicales téléphoniques, aussi bien pour assister la prise en charge des résidents la nuit que pour répondre aux questionnements des salariés. Côté organisationnel, nous avons créé des cellules de crise régionales composées de médecins, de qualiticiens, et une cellule d’hygiène opérationnelle, qui ont notamment accompagné les établissements dans le déploiement des protocoles.
Quels enseignements tirez-vous de cette épreuve ?
Si nous avons toujours eu à cœur de prendre en considération chaque individu, résident ou salarié, le contexte en a renforcé la mise en pratique et nous n’avons aucune raison de revenir en arrière. La crise a également rappelé l’importance de la communication. Avec les familles d’une part, mais aussi avec les autorités et les collectivités territoriales. Nous nous devons aujourd’hui de continuer dans cette voie. Au-delà, nous avons pu démontrer l’intérêt des IDE de nuit mobiles, de la télémédecine ou encore du rôle des médecins coordonnateurs. Enfin, le contexte sanitaire a été un formidable accélérateur de la mise en œuvre du maillage territorial et du décloisonnement des offres et des secteurs. À nous désormais, d’entretenir cette dynamique vertueuse !
Justement, quelle doit être la place de l’EHPAD dans ces nouvelles dynamiques territoriales et comment y percevez-vous le rôle d’ORPEA ?
À l’échelle territoriale, l’EHPAD a un rôle à jouer en termes de coordination, mais aussi de prévention. Il y a, dans ces établissements des compétences liées à la détection des fragilités et au maintien de l’autonomie, qu’il est absolument nécessaire d’étendre hors les murs pour favoriser le maintien à domicile et le bien-vieillir. ORPEA s’intéresse particulièrement à cette question et a déjà répondu à des appels à projet permettant de mettre en lien des résidences services, des EHPAD et des personnes à domicile. Le décloisonnement est en marche et nous travaillons de manière active sur les moyens d’offrir des parcours coordonnés, avec un apport de compétences là où il doit être, tout en faisant preuve de pédagogie pour aider le public à s’y retrouver. En tant qu’opérateur, nous pouvons apporter cette lecture-là et nous sommes disposés à faire le premier pas.
Article publié dans le numéro d'avril d'Ehpadia à consulter ici
Si nous avons toujours eu à cœur de prendre en considération chaque individu, résident ou salarié, le contexte en a renforcé la mise en pratique et nous n’avons aucune raison de revenir en arrière. La crise a également rappelé l’importance de la communication. Avec les familles d’une part, mais aussi avec les autorités et les collectivités territoriales. Nous nous devons aujourd’hui de continuer dans cette voie. Au-delà, nous avons pu démontrer l’intérêt des IDE de nuit mobiles, de la télémédecine ou encore du rôle des médecins coordonnateurs. Enfin, le contexte sanitaire a été un formidable accélérateur de la mise en œuvre du maillage territorial et du décloisonnement des offres et des secteurs. À nous désormais, d’entretenir cette dynamique vertueuse !
Justement, quelle doit être la place de l’EHPAD dans ces nouvelles dynamiques territoriales et comment y percevez-vous le rôle d’ORPEA ?
À l’échelle territoriale, l’EHPAD a un rôle à jouer en termes de coordination, mais aussi de prévention. Il y a, dans ces établissements des compétences liées à la détection des fragilités et au maintien de l’autonomie, qu’il est absolument nécessaire d’étendre hors les murs pour favoriser le maintien à domicile et le bien-vieillir. ORPEA s’intéresse particulièrement à cette question et a déjà répondu à des appels à projet permettant de mettre en lien des résidences services, des EHPAD et des personnes à domicile. Le décloisonnement est en marche et nous travaillons de manière active sur les moyens d’offrir des parcours coordonnés, avec un apport de compétences là où il doit être, tout en faisant preuve de pédagogie pour aider le public à s’y retrouver. En tant qu’opérateur, nous pouvons apporter cette lecture-là et nous sommes disposés à faire le premier pas.
Article publié dans le numéro d'avril d'Ehpadia à consulter ici